L'Auvergne
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L'Auvergne
Bonjour, à tous, je crée ce topic pour mettre à jour un peu les infos sur l'Auvergne pendant la guerre, et des infos il y en a étant donnée que Vichy est dans ma région (j'habite à 15km de là bas).
ici, la guerre c'est tabou mais je vais essayer de mettre pas mal d'infos petit à petit.
ici, la guerre c'est tabou mais je vais essayer de mettre pas mal d'infos petit à petit.
Re: L'Auvergne
Ok merci, tiens nous vite au jus !
soldiers53- Nombre de messages : 2290
Age : 31
Localisation : En mayenne à Mayenne (53)
Date d'inscription : 19/04/2009
les début de vichy
Le dimanche 16 juin 1940, à Bordeaux, le Président du Conseil Paul Reynaud (62 ans) démissionne. Dans le respect des règles constitutionnelles, le maréchal Philippe Pétain (84 ans) est chargé de former un nouveau gouvernement.
Au même moment, l'armée allemande traverse la Loire après avoir victorieusement envahi la Belgique et la Hollande et percé le front français à Sedan, dans les Ardennes. Elle pousse devant elle huit millions de civils français ou belges ainsi que les débris de l'armée française.
Armistice ou capitulation ?
Dans le désarroi général, Paul Reynaud aurait souhaité que les militaires demandent un cessez-le-feu ou une capitulation tandis que le gouvernement se serait replié en Afrique du Nord pour continuer la lutte dans l'honneur.
Mais le vieux généralissime Maxime Weygand (73 ans) veut obliger le pouvoir civil à assumer sa part de la défaite. Il fait observer aussi qu'une capitulation entraînerait l'occupation de tout le territoire, la reddition de toutes les troupes et la saisie de toutes les armes, y compris de la flotte.
Il convainc le nouveau chef du gouvernement, Philippe Pétain, de conclure un armistice, c'est-à-dire un accord de gouvernement à gouvernement aboutissant à un arrêt provisoire des combats dans l'attente d'un traité de paix en bonne et due forme.
Le vieux maréchal veut épargner à la population les tourments d'une occupation militaire sans contrepoids civil. Comme Weygand, il a le sentiment que l'armée a fait son devoir et qu'il ne saurait y avoir de déshonneur à reconnaître la défaite.
Pour lui comme pour les partisans de l'armistice, la défaite de l'Angleterre paraît probable et, avec elle, la fin de la guerre et la victoire définitive de l'Allemagne.
40 millions de pétainistes
gravure de propagande sur la Révolution nationale Dès le lundi 17 juin à midi, Pétain, qui manie les mots avec dextérité, prononce une allocution mémorable à la radio.
Écouté avec ferveur par des millions de Français désemparés, sur les routes ou dans leurs foyers, ce discours chevrotant vaudra à l'illustre vieillard d'être plébiscité par l'opinion publique.
Mais malgré le soin qu'a pris Pétain à peser chaque mot, il lui a échappé une formule malheureuse laissant entendre que les combats devaient cesser à l'instant... De sorte que des soldats se sont rendus dans une certaine pagaille alors que d'autres continuaient de se battre avec panache.
Tandis que le général de Gaulle, à Londres, entre dès le lendemain en résistance, le maréchal Pétain glisse insensiblement sur la voie de la collaboration avec l'occupant. Celle-ci prendra un tour officiel dès octobre avec la rencontre de Montoire.
La suite au prochain épisode
(sources diverses internet et ouvrages)
Au même moment, l'armée allemande traverse la Loire après avoir victorieusement envahi la Belgique et la Hollande et percé le front français à Sedan, dans les Ardennes. Elle pousse devant elle huit millions de civils français ou belges ainsi que les débris de l'armée française.
Armistice ou capitulation ?
Dans le désarroi général, Paul Reynaud aurait souhaité que les militaires demandent un cessez-le-feu ou une capitulation tandis que le gouvernement se serait replié en Afrique du Nord pour continuer la lutte dans l'honneur.
Mais le vieux généralissime Maxime Weygand (73 ans) veut obliger le pouvoir civil à assumer sa part de la défaite. Il fait observer aussi qu'une capitulation entraînerait l'occupation de tout le territoire, la reddition de toutes les troupes et la saisie de toutes les armes, y compris de la flotte.
Il convainc le nouveau chef du gouvernement, Philippe Pétain, de conclure un armistice, c'est-à-dire un accord de gouvernement à gouvernement aboutissant à un arrêt provisoire des combats dans l'attente d'un traité de paix en bonne et due forme.
Le vieux maréchal veut épargner à la population les tourments d'une occupation militaire sans contrepoids civil. Comme Weygand, il a le sentiment que l'armée a fait son devoir et qu'il ne saurait y avoir de déshonneur à reconnaître la défaite.
Pour lui comme pour les partisans de l'armistice, la défaite de l'Angleterre paraît probable et, avec elle, la fin de la guerre et la victoire définitive de l'Allemagne.
40 millions de pétainistes
gravure de propagande sur la Révolution nationale Dès le lundi 17 juin à midi, Pétain, qui manie les mots avec dextérité, prononce une allocution mémorable à la radio.
Écouté avec ferveur par des millions de Français désemparés, sur les routes ou dans leurs foyers, ce discours chevrotant vaudra à l'illustre vieillard d'être plébiscité par l'opinion publique.
Mais malgré le soin qu'a pris Pétain à peser chaque mot, il lui a échappé une formule malheureuse laissant entendre que les combats devaient cesser à l'instant... De sorte que des soldats se sont rendus dans une certaine pagaille alors que d'autres continuaient de se battre avec panache.
Tandis que le général de Gaulle, à Londres, entre dès le lendemain en résistance, le maréchal Pétain glisse insensiblement sur la voie de la collaboration avec l'occupant. Celle-ci prendra un tour officiel dès octobre avec la rencontre de Montoire.
La suite au prochain épisode
(sources diverses internet et ouvrages)
Re: L'Auvergne
mof a écrit:pas de soucis, je continuerai petit à petit
Par contre je pense que son discours radio et en date du 16 juin et non du 17 juin.
Cdlt Hercule.
Re: L'Auvergne
Pas de soucis Mof .mof a écrit:il est possible que je me sois trompé!!
Je posséde un petit livret sur le Maréchal Pétain :
Appels aux Français .
16 Juin
20 Juin
23 Juin
25 Juin
11 Juillet
13 Aout
6 Sept
9 Oct
11 Oct
30 Oct
1940
Voici le texte de l'appel du 16 Juin.
Français!
A l'appel de Mr le Président de la République , j'assume à partir d'aujourd'hui la direction du gouvernement de la France . Sûr de l'affectation de notre admirable armée qui lutte , avec un héroisme digne de ses longues traditions militaires , contre un ennemi supérieur en nombre et en armes .Sûr que par sa magnifique résistance , elle a rempli nos devoirs vis à vis de nos Alliés .Sûr de l'appui des Anciens Combattants que j'ai eu la fierté de commander sûr de la confiance du peuple tout entier , je fais à la France le don de ma personne pour atténuer son malheur .
En ces heures douloureuses , je pense aux malheureux réfugiés qui un dénoument extrème , sillonnent nos routes . Je leur exprime ma compassion et ma sollicitude . C'est le coeur serré que je vous dis aujourd'hui qu'il faut tenter de cesser le combat .
Je me suis adressé cette nuit à l'adversaire pour lui demander s'il est prêt à rechercher avec nous , entre soldats après la lutte et dans l'honneur , les moyens de mettre un therme aux hostilités.
Que tous les Français se groupent autour du Gouvernement que je préside pendant ces dures épreuves et fassent taire leur angoisse pour n'écouter que leur foi dans le destin de la Patrie.
Cdlt Hercule .
Dernière édition par Hercule le Mer 27 Oct - 16:04, édité 1 fois
Re: L'Auvergne
j'ai d'ailleurs lu un bouquin qui retrace les derniers instant du gouvernement en 40 c'est pas très glorieux....
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